Rédaction de mémoire en pharmacie : un passage obligé et formateur
Qui rédige un mémoire en pharmacie et pourquoi ?
Eh bien, il s’agit d’un exercice qui s’adresse aux étudiants en fin de cycle. Ils sont généralement en 3ème ou 5ème année à l’université, où ils se préparent pour leur soutenance. Il marque l’aboutissement de leur formation et capacité à mener une réflexion approfondie sur un sujet spécifique. Ce travail exige méthode, esprit critique et rigueur scientifique.
Pourquoi un tel exercice ? Parce que le métier d’un pharmacien repose sur des connaissances pointues Le mémoire est donc une initiation concrète à la recherche et une preuve de maturité intellectuelle.
Bref, ce travail reflète l’orientation que l’étudiant souhaite donner à sa carrière. Chercheur, officinal, hospitalier ou industriel ? Le mémoire, bien mené, vous ouvre des portes et témoigne de votre expertise solide.
Quels sont les différents types de mémoire en pharmacie ?
Le document ne suit pas un modèle unique. Selon l’orientation choisie, il peut s’agir d’un travail expérimental, d’une réflexion sur les pratiques professionnelles ou d’une analyse approfondie des connaissances existantes. Le choix du type dépend de votre parcours, vos ambitions et l’environnement dans lequel vous évoluez. Et il en existe 2 à savoir :
Quel type de mémoire choisir ?
Tout dépend de votre profil. Les passionnés de science se tournent vers la recherche. Les pragmatiques privilégient le mémoire professionnel. Et les curieux de théorie explorent la revue de littérature. À vous de voir !
Tarifs
Comment choisir son sujet de mémoire en pharmacie ?
Un bon sujet de mémoire allie pertinence, faisabilité et intérêt personnel. Trouver l’équilibre parfait demande une bonne réflexion.
Un sujet pertinent, c’est quoi ?
Un mémoire en pharmacie repose sur une problématique exploitable. Le sujet doit être en lien avec vos attentes des professionnels. Il doit aussi offrir suffisamment de matière pour une analyse approfondie. Pour éviter l’impasse, trois critères essentiels :
Un bon moyen de choisir consiste à se poser les bonnes questions à savoir :
Exemples de sujets de mémoire en pharmacie
- 1
Type de mémoire : Mémoire de recherche
Sujet possible : Étude d’une nouvelle molécule anticancéreuse
Problématique associée : Quels effets secondaires et quelle efficacité ?
- 2
Type de mémoire : Mémoire professionnel
Sujet possible : Optimisation de la gestion des stocks en officine
Problématique associée : Comment réduire les ruptures de médicaments ?
- 3
Type de mémoire : Revue de littérature
Sujet possible : Impact des probiotiques sur le microbiote intestinal
Problématique associée : Quelle efficacité prouvée selon les études récentes ?
L’étape suivante sera de valider la faisabilité en échangeant avec votre directeur de mémoire.
Rédiger un mémoire en pharmacie : définir sa problématique ?
Une bonne problématique pose une question précise. Formuler la bonne demande, c’est donner une direction claire à votre document.
Comment trouver la bonne question ?
Trop large ? On s’éparpille. Trop pointue ? On manque de matière. L’équilibre repose sur une question bien ciblée, pertinente et réaliste, respectant les délais impartis.
Voici trois critères pour une bonne problématique :
Et pour la formuler efficacement, vous devez :
- Transformer votre sujet en question
- Sujet : L’impact des antibiotiques sur le microbiote intestinal.
- Problématique : Comment l’usage prolongé des antibiotiques modifie-t-il l’équilibre du microbiote intestinal ?
- Délimiter un cadre précis
- Sujet : Les médicaments biosimilaires en oncologie.
- Problématique : Quels sont les freins à l’adoption des biosimilaires en oncologie en France ?
- Identifier un enjeu concret
- Sujet : La substitution des génériques en pharmacie d’officine.
- Problématique : Quels sont les critères qui influencent l’acceptation des médicaments génériques par les patients ?
Voici des exemples de problématiques dans le tableau suivant :
- 1
Sujet général : Automédication et risques
Problématique précise : L’usage des anti-inflammatoires non stéroïdiens augmente-t-il le risque d’ulcères gastriques ?
- 2
Sujet général : Vaccination en pharmacie
Problématique précise : La vaccination en officine améliore-t-elle la couverture vaccinale des patients ?
- 3
Sujet général : Usage des huiles essentielles
Problématique précise : Quelles preuves scientifiques existent sur l’efficacité des huiles essentielles contre les infections respiratoires ?
Rédaction de Mémoire pharmacie
Comment structurer son plan de mémoire en pharmacie ?
Un mémoire bien structuré, c’est un mémoire lisible. Un plan solide facilite la compréhension de votre lecteur (ou jury). Voici les grandes parties d’un mémoire en pharmacie :
- Introduction : poser le cadre et annoncer l’objectif.
- Revue de la littérature : explorer les recherches existantes.
- Méthodologie : expliquer comment l’étude est menée.
- Résultats et analyse : présenter et interpréter les données.
- Discussion : mettre les résultats en perspective.
- Conclusion : récapituler et ouvrir sur d’autres pistes.
L’introduction : capter l’attention dès le départ
Une introduction efficace répond à trois questions :
- Pourquoi ce sujet ? (contexte et enjeux)
- Quel est l’objectif ? (problématique et hypothèses)
- Comment va-t-on y répondre ? (plan du mémoire).
La revue de la littérature : l’état des connaissances
Son objectif est de situer le sujet dans la recherche actuelle. Elle comprend :
- Présentation des études et articles pertinents.
- Comparaison des différentes approches.
- Identification des manques et des points à approfondir.
La méthodologie de rédaction : comment l’étude est menée ?
Cette partie décrit les étapes de l’étude :
- Type de recherche (quantitative, qualitative, expérimentale…).
- Outils et protocoles utilisés (questionnaires, analyses en laboratoire…).
- Justification des choix méthodologiques dans le cadre d’un mémoire académique.
La rigueur est essentielle. Un protocole bien expliqué renforce la crédibilité des résultats.
Les résultats et analyse : l’essence du mémoire
Les données collectées sont présentées sous forme de tableaux, graphiques ou descriptions détaillées. L’analyse permet d’identifier les tendances et de répondre à la problématique.
La discussion : interpréter et argumenter
Il s’agit ici de confronter les résultats aux études précédentes. Trois points clés :
- Mettre en avant les apports du mémoire.
- Expliquer les écarts ou limites observées.
- Proposer des pistes pour de futures recherches.
La conclusion : synthèse et ouverture
Elle rappelle les éléments clés et suggère des perspectives d’évolution du sujet. Une bonne conclusion donne envie d’aller plus loin.
Plan à adapter selon le type de mémoire en pharmacie
- 1
Type de mémoire : Mémoire de recherche
Particularité du plan : Approfondissement des résultats et comparaison avec d’autres études.
- 2
Type de mémoire : Mémoire professionnel
Particularité du plan : Mise en avant des applications concrètes et recommandations pour la pratique.
- 3
Type de mémoire : Revue de littérature
Particularité du plan : Structuration par thématiques et synthèse des connaissances existantes.
Aide à la rédaction : 6 erreurs courantes dans un mémoire en pharmacie, mise en page, soutenance, anti-plagiat
Certains pièges reviennent souvent dans les mémoires. Mauvaise structuration, sources floues, citations hasardeuses… Autant d’écueils à éviter !
Un dernier conseil pour la route…!
Pour bien rédiger un mémoire en pharmacie, il faut quatre ingrédients : une bonne problématique, une méthodologie rigoureuse, une analyse pertinente… et de la clarté. Ne laissez pas la pression prendre le dessus. Avancez par étapes. Et, surtout, osez faire relire votre travail. Une perspective extérieure fait souvent toute la différence. Bonne rédaction à vous !